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Un guide (déprimant) sur les produits chimiques en cosmétologie COSMETOX

jeudi 12 juillet 2007 par Biodiva

L’article suivant est tiré du site http://www.greenpeace.org/france/news/lancement-Cosmetox

Paris, France - A l’occasion de la fête des mères, Greenpeace lance son guide Cosmétox. Ce nouveau guide de Greenpeace a un double objectif :

-  informer les consommateurs sur la présence de substances dangereuses pour leur santé et pour l’environnement dans les produits qu’ils utilisent quotidiennement

-  interpeller massivement les fabricants de ces produits, (entreprises de cosmétologie et de parfumerie), sur la question de l’utilisation de ces substances toxiques dans le contexte de la réforme chimique européenne REACH (Enregistrement, Evaluation, Autorisation des substances chimiques).

Ce projet "Reach" passera en première lecture au parlement européen à la fin de l’année. Il constitue une opportunité historique de progresser vers une nouvelle logique de précaution et de favoriser l’utilisation de substances inoffensives pour notre santé. "A condition que nos décideurs politiques comprennent le devoir impérieux qui leur incombe de transformer REACH en outil d’action tourné vers la substitution des substances dangereuses" avertit Yannick Vicaire, chargé de la campagne Vigitox à Greenpeace France.

Le guide Cosmétox liste les principales marques de cosmétologie et de parfumerie disponibles sur le marché français et les classe en vert, orange et rouge selon les réponses données par les fabricants à Greenpeace sur le contenu chimique des produits qu’ils commercialisent. Plusieurs analyses viennent compléter et valider ce classement : on découvre entre autres que les produits destinés aux enfants sont ceux qui contiennent les molécules les plus controversées (shampoing DOP, lait Mustela).

Parmi les substances chimiques préoccupantes contenues dans les cosmétiques, on peut citer les phtalates, les muscs synthétiques, et les alkylphénols. Ces composés, tous persistants et bioaccumulables, présentent des propriétés toxiques qui ne sont pas sans conséquences sur la santé (comme la perturbation du système hormonal ou des atteintes à l’appareil reproductif).

Actuellement, la Directive Cosmétiques qui réglemente ces produits présente de nombreuses lacunes et repose sur des seuils fixant des "risques acceptables". Greenpeace revendique aujourd’hui le droit des consommateurs à être informé en toute transparence de la toxicité des produits utilisés en cosmétologie. "En diffusant ce guide massivement, nous souhaitons aujourd’hui alerter les consommateurs sur la potentielle nocivité des produits qu’ils se mettent sur la peau. Aucune information sur cette question n’est mentionnée sur l’emballage et le consommateur aujourd’hui n’a d’autre choix que de faire confiance aux fabricants. Ces derniers en profitent et se cachent derrière des réglementations permissives ! Ils doivent maintenant prendre leur responsabilité et s’assurer de la totale innocuité de leurs produits en s’engageant à substituer les ingrédients à risques par des alternatives totalement sûres pour notre santé", déclare Véronique Papon, chargée de campagne éco-consommation à Greenpeace France.


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